L'aventure n'est rien sans la peur qui l'accompagne
J'ai lu un livre qui parlait d'aventure. Moi, ça m'a inspirée. La notion d'aventure semble avoir beaucoup évolué avec le temps, faisant même aujourd'hui l'objet de téléréalités et de divertissement. Je crois qu'on a oublié en quoi l'aventure avait quelque chose de profondément philosophique. C'est ce que m'a appris ce livre de Gérard Guerrier, Eloge de la peur.
« Avoir les foies ou les chocottes, faire dans son froc, faire pipi-la-peur, avoir froid dans le dos, ne plus avoir un poil de sec, être vert de trouille ou blanc de peur, etc., les expressions populaires abondent pour exprimer les inconvénients, voire le dégoût, liés à la peur. La plupart insistent sur les troubles physiologiques, particulièrement intestinaux, comme si le centre de la peur se situait quelque part entre l’estomac et le rectum. Aucun plaisir à avoir les mains moites, le poil dressé, les intestins noués, le cœur qui bat la chamade, la bouche sèche, les jambes tremblantes… La peur pue la sueur, la merde et la mort comme si notre corps, non content de nous préparer à la fuite ou au combat, insistait sur l’urgence à cesser cet insupportable état. » (p. 41)
Le pied derrière la ligne
Sur
une course comme dans tout autre nature de projet, la peur nous empêche parfois
de nous lancer. Ou du moins elle nous fait douter, très fort. Je crois que
cette peur trouve sa source dans l’idée d’un possible échec. Ce qui est fou,
c’est notre capacité à toujours imaginer la version négative de ce qui pourrait
advenir. On envisage rarement une version positive du scénario. Ce n’est ni
plus ni moins qu’une peur de l’inconnu. Puis il y a l’anxiété qui se loge en
nous. Celle-ci paraît destructrice, elle nous fait ruminer, beaucoup, trop.
La peur est une émotion qui survient juste avant l'action, même si elle peut persister pendant. L’anxiété semble traîner dans le temps, comme un boulet de chaque jour. Autant elle peut nous pétrifier face au défi, autant elle peut nous pousser à agir pour transcender cet état vraiment inconfortable. Entrer dans l’action, pour en finir avec une attente angoissante. Entrer dans l’action, parce que la peur semble se dissoudre dans le moment. Alors finalement, le plus difficile reste à faire le premier pas. Le moment le plus angoissant lors d’une course, c’est bien la ligne de départ. Se voir soi fondu parmi les autres coureurs dans cette émotion presque lourde et poisseuse, tandis que le décompte est lancé. Alors ça y est, le moment est venu. Les semaines de préparation défilent dans la tête, et là c’est peut-être le gros doute. Mais il ne fait que passer. L’ambiance est électrique parce que les corps sont surexcités. C’est la peur qui monte, pourtant elle est proche de l’excitation, l’envie d’y aller, enfin. Envie de pleurer, soudainement. C’est normal, laissons passer le chagrin du début. Celui de la fin sera plus photogénique. Le top départ est lancé, le plus dur est ce premier pas, tu le sais et tu as du mal à y croire. Mais tous les autres pas suivront, et alors ce n’est plus qu’un immense soulagement. Enfin, le corps entre dans le vif de la course. La peur n’est plus, elle n’a été que passagère. Tu n’as plus le temps pour ça, les questions n’ont qu’à s’envoler.
Tu es lancé, c’est tout ce qui compte.
On
pourrait parfaitement s’inspirer de cette visualisation pour chaque action de
la vie qui se rapproche du défi. Peut-être que la peur de se lancer provient du
fait que nous réfléchissons beaucoup. En effet, se lancer ne sous-entend pas
vraiment faire demi-tour. Une fois lancé dans la course, talonné par les autres
coureurs, il est impensable de renoncer. Dans la vie, s’engager a un sens très
fort. Mais l’avantage étant qu’il nous est possible de réfléchir un instant, d’appuyer
sur pause. Si dans le sport on déconnecte le cerveau pour être pleinement
conscient de son corps, la vie nous impose de réfléchir et d’agir de manière très raisonnée. Finalement, rien ne nous empêche de changer d’avis. Je ne considère
pas cela comme un demi-tour. Parce que mine de rien, cette décision t’aura fait
avancer. Elle t’aura ouvert à autre chose. Qui a dit qu’il fallait
obligatoirement se satisfaire du chemin que l’on a choisi ? Rester dans ce
chemin inadapté n’est pas une preuve de courage, c’est juste dommage. C’est
juste le résultat qu’on obtient lorsque l’on n’ose pas changer de voie. Et l’on
s’acharne à vouloir réussir, alors que notre réussite se trouve sûrement
quelque part ailleurs.
Alors,
si au lieu d’être paralysé par la peur, on posait enfin le premier pied
derrière la ligne de départ ? Une fois dans la course, le corps sait, il
est programmé pour enchaîner les autres pas. C’est mécanique. Le cerveau
devrait en faire de même. Et comme il est un muscle, cette faculté s’entraîne.
Chaque peur surmontée est un nouveau pas. A force cela deviendra automatique et
la peur se verra chaque fois diminuée. Peut-être toujours un peu présente, elle
ne sera en fait qu’un petit trac parce qu’elle n’oublie jamais vraiment d’où
elle vient. Mais il sera de plus en plus confortable de la surmonter. Ce trac
ne sera plus que l’élément déclencheur de l’engrenage. Car on n’a jamais envie
de rester dans l’état de trac trop longtemps. Alors le plus efficace reste
d’agir, de se lancer. Et à cet instant il disparaitra.
Jamais vraiment prêt ?
Je
crois que dans toutes les situations du monde, il nous est impossible de savoir
exactement si là, ça y est, on est enfin prêt. On n’est jamais objectif
soi-même avec cette notion. On se sous-estime ou l’on se surestime. On fera
toujours face à nos propres doutes, à notre manque de confiance en soi. Mais peu
importe le moment, ces poids seront toujours là. Là aussi, le meilleur moyen de
savoir si l’on est prêt, c’est de se rapprocher au maximum de son objectif, de
tester, de se lancer. C’est ce qui nous donne les réponses pour mieux réussir à la prochaine tentative.
Sur
une course, sur n’importe quelle compétition sportive, il est évidemment
nécessaire que le corps soit préparé. Pour savoir si tel est le cas, le plus
important reste la cohérence, la régularité, la progression. Ce n’est qu’à
partir de l’évolution que l’on peut se faire une idée du résultat. Le cerveau
en aucun cas ne donnera de réponse. Ce n’est que l’observation, le ressenti. Si
la préparation a été cohérente, bien organisée, respectée, accomplie, pourquoi
le résultat n’en serait que négatif ?
L’exemple le plus parlant, surtout pour les femmes, est celui de la maternité. Est-on vraiment préparée à mettre au monde un enfant ? Y a-t-il un seul jour dans notre vie qui prend la forme d’une notification d’alerte : « Tiens, il semblerait qu’aujourd’hui vous soyez parfaitement prête à accueillir votre enfant » ? On a beau entendre les expériences des autres, les conseils de sa mère, de ses grands-mères, qu’importe. On n’est jamais prête. On devient prête en apprenant à vivre sans l’être. Moi je crois que la vie sait parfaitement comment ne pas spoiler. Tu veux savoir à quoi ressemble cette aventure ? Alors vas-y, fonce Alphonse, tu auras la réponse !
Et
quand bien même on aurait la certitude d'être prêt, n’existe-t-il pas des
circonstances, des imprévus, qui empêcheraient le corps d’atteindre son objectif ? L’échec
ne dépend pas toujours de toi. Certaines circonstances font que ce jour, même
si tu te sens prêt, le vent est face à toi, tout ne se passe pas comme prévu. Bien sûr, l’être
humain a trop d’ego pour préférer collectionner les échecs aux victoires. Mais
ce qu’il faut bien se dire, très honnêtement, pour détendre tout le monde, est
que nous connaîtrons des échecs toute notre vie. Un de plus
n’est qu’une manière de progresser pour atteindre un nouveau sommet. Un échec
ne nous ramène pas au niveau zéro. A la prochaine tentative on aura, à la
différence de la première, quelques points d’avance. Ne pas avancer aussi vite
qu’on l’espérait ne signifie pas stagner au même endroit.
La préparation physique commence par la préparation mentale
Plus
haut je rappelais que le cerveau était un muscle très intéressant à entraîner.
Dans le cadre d’un objectif sportif, d’une échéance, de plus en plus de
sportifs ont recours à la préparation mentale, et pas seulement dans le haut
niveau. La préparation mentale n’est d’ailleurs pas qu’applicable au sport. Elle
aide à développer différentes habiletés mentales tels que la concentration ou
le niveau de stress. On travaille à l’amélioration de la performance, en se
basant sur une véritable connaissance de soi et sur l’autonomisation. Lorsque
l’on fait face à la peur et au doute, on utilise certaines méthodes de
relaxation ou de cohérence cardiaque pour retrouver une stabilité émotionnelle
et ainsi contrôler ses émotions. Cela passe donc par le cerveau,
puisqu’il nous faut modifier nos pensées, soit notre discours interne, cette
petite voix dégradante. Lors d’une période de doute, la motivation en est très
largement impactée. C’est contre ce phénomène que la préparation mentale agit,
pour optimiser l’amour de la discipline et maintenir un haut niveau de
motivation.
On se trompe souvent sur le vrai problème.
Celui-ci n’est pas l’émotion en elle-même, car elle est bien naturelle et indispensable à notre survie. Le problème vient de notre manière de réagir à l’émotion, et notamment à la peur et l’anxiété. Il nous suffirait de la reconnaître et de l’accepter. Simple sur le papier, mais difficile à mettre en place dans la réalité. Mais cela aussi s’entraîne. Les techniques de préparation mentale se basent sur la méditation de pleine conscience, entre autres, très efficace pour entraîner son cerveau à être attentif. A travers cet exercice, il gagne en lucidité, en acceptation et en reconcentration, quand il s’égare naturellement vers les éléments distracteurs. On apprend à se détacher de ce qui nous parasite.
On
dit qu’en sport une action manquée vaut mieux qu’une non-action. On pense
surtout ici aux sports d’équipe, sports de balle et ballon. Parce que tout est
question de stratégie. Donc le but de la préparation mentale est de permettre
au cerveau de fonctionner rapidement et efficacement, sans accroc, sans trop de
doutes. Il apprend à analyser de manière instinctive et optimale, à se mettre
en pilote automatique. Je me suis intéressée à la stratégie de Mathieu
Blanchard sur les ravitaillements lors de ses ultra-trails. Il a pour
particularité de s’arrêter au maximum une minute sur chaque ravitaillement,
puis de repartir dans la foulée pour gagner encore plus de temps. Sa compagne
Alix le décharge de toute contrainte, lui préparant chaque ravitaillement de
manière aussi efficace que possible, pour qu’il ne pense plus à rien. Le
cerveau de Mathieu est alors quasi complètement déconnecté, n’est qu’une
machine qui continue d’avancer grâce au carburant qu’elle reçoit. Cette
stratégie lui a valu d’être plus efficace que les autres, en effet. Cette
faculté du cerveau à se déconnecter modifie totalement la manière dont le corps
réagit à l’émotion. Car il ne se laisse pas submerger, tout est sous contrôle,
tout est apaisé. C’est un calme absolu, une sorte de silence interne, qui donne de l’espace pour agir de la
meilleure des façons et atteindre ses objectifs.
"Ensemble, on est plus forts. On a moins peur"
L’idée de faire partie d’un groupe dans la traversée d’une épreuve a quelque chose de rassurant et rend l’effort à fournir plus envisageable. L’être humain est naturellement conçu ainsi. Vivre en communauté participe d’une part à sa survie, parce qu’il a une corde à laquelle s’accrocher. Seul il est plus vulnérable. Lorsque j’ai découvert l’histoire de l’athlète kényan mondialement connu, Eliud Kipchoge - le premier homme de l’histoire à passer sous la barre des deux heures sur marathon (qu’il a donc terminé en 1 : 59 : 40) -, j’ai été frappée par son humilité. Sans toute l’équipe de scientifiques qui l’a accompagné pour atteindre cet objectif ni ses lièvres qui ont mené l'allure sur sa course, il affirme qu’il n’y serait jamais arrivé : « 100% de moi n’est rien comparé à 1% de l’équipe entière ». Une équipe qui croit en nos capacités nous pousse à oser plus. « Oser l’impossible », comme dirait le médecin et explorateur français Jean-Louis Etienne. Il partage d’ailleurs une phrase très marquante : « Dans ma vie, j’ai essayé le plus possible de résister à la tentation de l’abandon ».
Il
y a peut-être quelqu’un quelque part qui croit en toi, quand toi tu n’y crois
plus. Parce qu’on a déjà tous fait l’expérience de croire en un proche pourtant
prêt à abandonner. Pourquoi ce ne serait pas l’inverse, pour une fois ?
Où se situe l'extrême dans le trail ?
Le trail, ici l’ultra (soit une course dépassant 42 kilomètres), n’est pas catégorisé comme sport de l’extrême. Dû au fait qu’il implique surtout un effort sur la durée et non sur l’intensité, on le considère comme relativement « accessible ». En vue, bien évidemment, d’avoir préparé en amont son corps spécifiquement à ce type d’épreuve. Néanmoins, je crois qu’il est extrême dans sa dimension psychologique, dans la résistance du corps face au climat, aux conditions extérieures, au jour comme à la nuit. La gestion de l’effort sur la durée a justement quelque chose d’extrême, puisqu’il est nécessaire de tenir plusieurs heures d’affilées sans flancher. Il faut respecter un plan nutritionnel précis, s’adapter aux douleurs et à toutes les conditions, même imprévues, pour rester constant au maximum. Cet ensemble en lui-même est extrême. Le corps repousse si loin ses limites que la tête doit suivre. Elle est aussi ce qui nous fait tenir.
L’extrême se situe dans l’émotion.
Récemment, j’ai lu un article sur une « course de l’extrême ». L’Ultra Tunnel à Bath, en Angleterre. Il s’agit de parcourir 321 kilomètres dans un tunnel. Ni lumière, ni assistance, ni écouteurs ou moindre objet de distraction. Par-dessus tout ça, un temps qui est limité. C’est une course qui affiche pour le moment un taux d’abandons égal à 95%. Certains coureurs ont témoigné, notamment pour parler de la résistance psychologique qui finit par lâcher. Perte de vue ou encore hallucinations, ces grands courageux ont poussé leur corps comme leurs sens à bout. La combinaison des deux en fait un défi de l’extrême. Selon une spécialiste, il est impossible de s’entraîner dans l’entièreté des conditions auxquelles on ferait face durant cette course. L’aspect mental devient finalement le cauchemar de cet ultra…La traversée des épreuves
L’alpiniste italien Walter Bonatti a dit : « Il faut passer à travers certaines épreuves pour comprendre qui on est vraiment ». Cette phrase est très puissante, car très vraie. Nos réactions face aux épreuves révèlent chez nous des traits de caractère que l’on pouvait ignorer, des instincts encore méconnus. On peut s’étonner d’une drôle de force soudaine, d’un élan, d’un réflexe improbable. Finalement, on ne peut que gagner en lucidité grâce à ces moments. On apprend à mieux comprendre nos réactions, à agir en fonction de situations très diverses. La peur amène parfois à une force décuplée.
Personnellement, une expérience récente m’a appris que je pouvais me montrer très calme dans des situations qui m’angoissent pourtant terriblement. Partie avec ma maman pour une sortie trail un dimanche après-midi, sans itinéraire précis, sans parcours tracé, nous nous élançons sur des chemins, singles et autres sentiers. On ne s’attache à aucun repère, nous avançons un moment, jusqu’à nous retrouver au bord d’une route déserte. Alors qu’on envisage de faire demi-tour, les chemins qui se présentent à nous nous inspirent le doute. On ne sait plus d’où l’on est arrivées. On emprunte alors un chemin presque au hasard, nous ne tournons pas au bon endroit, nous voilà perdues. Nous pensons à mettre le GPS, mais celui-ci nous mène jusqu’à un bois, immense, dont on ne voit pas le bout. Plus on avance, plus on quitte les sentiers de randonnée. Le téléphone dans la main, j’avance, passe par-dessus les branches et les ronces, le souffle court. Maman est derrière moi, je sens qu’elle a peur. Le GPS nous indique qu’il nous reste plus d’une heure pour revenir chez nous. Nos corps fatiguent, mais bizarrement je sens le mien plus alerte que jamais. Mon niveau de concentration est maximal, mes yeux grands ouverts, mes jambes me mènent toutes seules. Maman me fait de moins en moins confiance quant au chemin que j'emprunte. Je ne lui réponds presque pas.
Le ciel est gris, le vent se lève. Je tremble à l’intérieur. J’assume pleinement d’avoir le GPS en main. Je le suis, même si je doute, plusieurs fois. Quand je n’y crois plus je dis pourtant à Maman que l’on est sur la bonne voie. Mon objectif premier à ce moment-là est de la rassurer. Ma dernière envie est que notre dispute grille le peu d’énergie qu’il nous reste. Je me détache de ses paroles, j’avance encore. Ce n’est pas facile de s’orienter, la carte n’indique qu’un grand espace gris, aucune route en vue. Pourtant nous finissons par atterrir sur un sentier que l’on connaît. Le soulagement nous gagne toutes les deux, les larmes me montent aux yeux. L’après-coup.
C’est l’une des aventures qui m’a le plus marquée jusqu’à présent, même si elle ne paraît pas si impressionnante. J'ai rarement eu aussi peur de devoir faire face à la nature. Nous avons cherché longtemps notre chemin, tandis que la fin d’après-midi laissait tomber toute son humidité. J’ai imaginé toutes les éventualités, notamment qui contacter dans le cas où la nuit viendrait à tomber ou si l’on n’avait plus de batterie. J'ai envisagé les stratégies à adopter pour se faire remarquer dans ce bois. J’ai même pensé à l'appel sur les chaînes d’information, pour signaler notre disparition. Délirant, vraiment.. Malgré ma peur qui se transformait peu à peu en grand effroi, j’ai gardé mon calme, je n’ai gaspillé aucune énergie pour entrer dans une dispute avec Maman. La seule chose que l’on pouvait faire pour espérer rentrer avant la nuit, c’était chercher notre chemin, tenter, par le bois s’il le fallait.
Depuis j’ai très peur des bois. La nature m’a rappelée à quel point on
n’était rien face à elle. Nous prenons des risques dans tout sport outdoor, parce
que la nature s’amuse de nous. Mais depuis notre aventure, je suis fière
du calme dont je fais preuve lorsque l’angoisse me gagne pourtant. J’ai appris
à faire croire à mon corps que tout allait bien. Ce jour-là, ça a marché. Ce
jour-là, il a répondu à l’appel, il était en alerte, sans pour autant succomber
à la peur.
Je dirais aussi que les limites n'existent pas. Notre cerveau les créé, c'est un défaut assez naturel, pour nous protéger. J'aime bien penser aux paroles d'Eliud Kipchoge : "No human is limited". Le triathlète français Vincent Luis dit que l'on a "toujours peur de l'échec, on ne fait pas d'erreur, on fait juste de notre mieux". Parce que faire de son mieux, c'est déjà une grande fierté. Même si l'on ne réussit pas, s'en être donné les moyens est une réussite personnelle, un record dépassé.
"Il n'y a pas de rêve trop grand, il n'y a que des gens qui ont peur d'échouer", Vincent Luis.
Sources
- Livre de Gérard Guerrier, Eloge de la peur
- Article sur la course de l'Ultra Tunnel : Avec 321 km à parcourir sous terre et dans l'obscurité, cette course folle affiche 95 % d’abandons - Edition du soir Ouest-France - 07/02/2023
- Article de blog sur la préparation mentale : Préparation mentale : Guide complet - Sport Mental
- Vidéo sur l'histoire de Kipchoge : (138) L'Histoire d'Eliud Kipchoge - YouTube
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