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Les protéines : des alliées pour mieux grimper

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Alesia Kozik - Pexels      On a longtemps associé les glucides aux sports d’endurance et les protéines aux sports de force. La tendance commune des coureurs revient bien souvent à négliger leurs apports en protéines, pourtant indispensables à la réparation musculaire, la récupération ou encore l’immunité. Des facteurs clés au service de la performance !      Les connaissances scientifiques en matière de nutrition sportive évoluent constamment. Et de nombreuses études menées déconstruisent pour la plupart bien des croyances ancrées dans l’imaginaire collectif. Que ce soit en matière de force ou d’endurance, les protéines sont essentielles. Immersion dans une bulle de biochimie vulgarisée pour comprendre en quoi les protéines doivent faire partie intégrante de la nutrition des traileurs, quand les consommer et en quelles quantités. Protéines et acides aminés      Avec les glucides et les lipides, les protéines constituent des macronutrim...

Surentraînement, burn-out : Quand le traileur perd le sens

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  Image générée par ChatGPT      Toujours plus. « No pain no gain » . « Train Hard – Win Easy » . Et puis un soupçon d’addiction. La croyance que « ça n’arrive qu’aux autres ». Mais le corps, il nous le rappelle, a ses limites. Il n’y a qu’un pas vers le surentraînement, vers l’épuisement, le burn-out. C’est un piège dans lequel beaucoup tombent, plus que jamais à l’heure où la comparaison est partout, de Strava à Instagram.      Alors ça y est, la fatigue s’est installée, la motivation se dégrade au même titre que les performances, les blessures s’enchaînent… Autant de signes qui envoient l’alerte d’un état de surentraînement. De ce cercle vicieux il est difficile de sortir, si le coureur ne le prend pas en charge très tôt. Quelles sont les causes ? Et pourquoi tombe-t-on si facilement dans le piège d’une pratique addictive ? M’inspirant de ma propre pratique à mes débuts et me penchant sur les recherches scie...

SaintéLyon 2024 : L’ultra distance comme parenthèse au cœur d’une vie ultra rapide

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  felix_merler - Pixabay      Aujourd’hui épreuve mythique de la pratique de l’ultra-trail, la SaintéLyon signait cette année sa 70 e édition. De nouveaux champions, de nouveaux records mais la même identité si particulière. Courir de longues heures et s’accorder un temps hors du temps dans une société qui va vite, c’est là le grand paradoxe de notre époque.      La SaintéLyon est un monument de la course à pied, puisqu’elle est la plus ancienne course nature française. Dans la nuit du 30 novembre au 1 er décembre, à 23h30 pétantes au Parc des expositions de Saint-Etienne, les amoureux de trail se tiennent sur la ligne de départ. Ils s’élancent et s’engouffrent dans le noir froid d’une nuit d’aventure. Des milliers de frontales scintillent presque religieusement entre Loire et Rhône. Seul face à soi-même sur 82 km pour près de 2 300 m de dénivelé positif. On passe certainement par tous les états, mais une chose est sûre, on n’oubliera jamais cet expl...

Pénélope Cornu : « J’essayais de me rappeler pourquoi je courais, quand je commençais à me perdre dans ma colère »

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            J’ai rencontré Pénélope lors d’un cours d’athlétisme. Discrète jeune femme à la foulée aérienne, élancée sur la piste avec cette légèreté de danseuse. Pénélope monte sur les podiums, sourit humblement et ne demande rien de plus que de courir pour se sentir équilibrée. En parlant avec elle, je me suis rendu compte de sa personnalité « multifacette » : sportive, intellectuelle, artiste. Pénélope est une personnalité complète. Courir l’aide à relever chaque défi de sa vie et elle ne perd jamais son « pourquoi ». Même quand le corps dit stop.      Etonnante est Pénélope, avec sa personnalité « multifacette » et « double aspect ». Plutôt calme et réservée, elle décrit pourtant une petite fille partisane de bêtises. Elle évolue proche de la nature, voyageant en montagne et fascinée depuis toujours par ce paysage : « ça reste un univers quand même à part, qui me correspond, qui ...